Cette méditation fait partie du cycle - CNV Méditation - où sont proposés les outils pour évoluer vers une communication bienveillante qui permet de sortir des jeux psychologiques tels qu'ils sont mis en évidence par l'Analyse Transactionnelle. La connexion à l'enfant intérieur, qui est suggérée là selon un tempo où la méditation emprunte les voies de l'auto-hypnose, est un chemin qui permet l'auto-empathie et l'ouverture à ce qui est parfois caché, enseveli, oublié en nous par le poids de la vie adulte.
Voilà nous sommes assis sur notre chaise […] notre banc […] notre coussin […] Nous prenons le temps ainsi de nous assurer de notre présence et d'ajuster notre posture et notre assise [..] le dos est droit mais pas raide […] Ainsi pouvons-nous être être dressé vers le ciel avec souplesse, avec justesse, sans raideur et sans ardeur.
[…] Tout le poids de notre corps est dans l’assise […] ainsi sommes-nous bien ancré, stable dans notre verticalité. Nous ressentons ainsi peut-être de la dignité dans notre position […] nous prenons le temps de bien ajuster cette position […] nous avons le temps.
Ainsi assis nous allons cheminer vers notre enfant intérieur. Le mouvement de la respiration, le va-et-vient du souffle en nous est le chemin.
Ou couché
Vous êtes allongé, et vous pouvez relâcher toutes les parties de votre corps, pour qu’elles puissent reposer avec tranquillité, avec densité sur le sol. Prenez conscience de toutes ces parties qui prennent appui sur le sol, le tapis, des pieds à la tête… Les talons, les mollets, les cuisses, les fesses, le dos aussi aplati qu’il vous est possible, les mains, les bras, les épaules, la nuque, l’arrière du crane… Tout le poids de votre corps s’enfonce ainsi dans le sol, s’y fond comme dans un épais matelas, doux, chaud, douillet. …
Je vous propose là maintenant, de porter votre attention à la respiration. A l'air qui entre à l'inspire, à l’air qui sort à l’expire. là est le chemin. Ce chemin vous l'apercevez dans cette simple orientation de l’attention. C'est là le chemin : suivre le mouvement de la respiration. L'air qui rentre à l'inspire et sort l’expire Ce mouvement est comme une vague en soi, un bercement très doux. Vous pouvez prendre le temps d'apprécier cette vague de la respiration en vous, cette vague de douceur. C'est comme un bain tiède et doux. Vous pouvez ressentir cette douceur du bercement, vous pouvez vous laisser bercer par ce mouvement de va-et-vient du souffle. Il est possible de s'abandonner, de se laisser porter par ce souffle, ce bercement. ... Vous êtes dans ce bercement de l'inspire et de l'expire.
Je vous propose de prendre une grande inspiration, puis de bloquer l'air à la fin de l'inspire pendant 3 secondes ; puis d'expirer fortement par la bouche avec le bruit du souffle qui expulse avec force les tracas, les soucis, les préoccupations du monde adulte.
Faire cela 5 fois... ...
Puis vous pouvez revenir à une respiration normale, ample et douce. Il y a ce bercement doux de la respiration à chaque inspire, à chaque expire ; vous ressentez de plus en plus cette douceur du bercement. Sans vous endormir, vous pouvez ressentir là le bien-être d'être bercé, en paix, en tranquillité, en sécurité. Vous vous enveloppez dans la douceur de l'amour bienveillant et vous pouvez prendre conscience de l'importance de cet amour bienveillant avec lequel vous faites corps. Vous pouvez prendre le temps de vous remercier pour ce moment de paix, de sécurité. Vous pouvez remercier ce corps qui est là posé dans la tranquillité. Remercier chacune des parties de votre corps qui vous tiennent en vie.
Les pieds, les jambes qui vous permettent de marcher, de déambuler, de courir, de vous promenez dans tous les lieux vous aimez Les bras, les mains qui vous permettent de donner, d’enlacer, d'embrasser ceux que vous aimez
Le dos, la colonne vertébrale qui vous permettent de tenir dans cette verticalité (de vous allonger de tout votre long, de vous reposer) ; et de vous nourrir de l'énergie du ciel et de la terre.
En remerciant ainsi toutes les parties de votre corps vous développez un sentiment de gratitude pour la vie présente en vous, dans ce corps. Il est possible que ce corps posé, reposé, tranquille, s'enfonce doucement dans le sommeil ; mais votre esprit reste éveillé, guidé par ma voix, et se connecte à votre être profond intérieur, toujours là profondément ancré en vous à la racine de votre être.
Sur ce chemin de la respiration, vous arrivez à un passage qui est en descente douce, il y a sur ce chemin comme des escaliers en espalier que vous descendez pas à pas, marche après marche, tranquillement… il ne reste plus qu’une dizaine de marches… 9…. 8 …. 7….6 ….5 ….4…. 3.... 2.... 1 . Vous arriver à une porte…. C’est une porte qui s'ouvre, toute seule….ainsi, vous entrez dans le jardin intérieur de votre être. C’est un jardin d’enfance peuplé par l'âme de votre enfant intérieur , un jardin inondé par la lumière éclairante de la mémoire. Vous pouvez accueillir ce qui est là et ce qui vient sans jugement …. Plonger votre regard dans ce jardin. Comment est ce jardin ? Vous pouvez parcourir ce jardin, ce qui est là, ce qui pousse et fleurit ; et ce qui peut être en souffrance. En parcourant ce jardin vous découvrez une cabane dans un endroit un peu à l'écart, abrité des regards, à l'abandon peut-être, presque oublié de la mémoire…. la porte est fermée . Avec curiosité vous ouvrez la porte qui résiste un peu ; la porte grince et elle finit par s'ouvrir ; et là vous voyez un petit enfant qui est là. L'enfant vous regarde. Il y a de l'étonnement de part et d'autre.
Cela fait bien longtemps qu'il est là et vous attend, seul dans cette cabane. Ce petit enfant, c’est vous….Il est content de vous voir ; et un petit peu apeuré.
Rassurez-le c'est votre enfant intérieur. Approchez-vous doucement ; dites-lui que vous êtes désolé de l'avoir laissé là si longtemps, peut-être oublié, enseveli que vous étiez par les occupations de votre vie adulte Vous êtes heureux de le retrouver. Vous lui parlez, lui dite votre bonheur d'être là. Et plus il vous entend ; et plus son visage s'illumine, et son âme s’éclaire. Il sait tout cela, mais trouve du réconfort à vous l'entendre dire. Il est heureux. Il se lève et se blottit serré dans vos bras. Vous l’enlacer aussi, tendrement, fortement. Il vous dit tranquillement: je suis là, je fais partie de ta vie, emmène moi dans ta vie. Je suis là, je suis toi.
Votre enfant intérieur se manifeste ainsi et vous réconforte.
Il vous prend la main et vous l'emmenez avec vous ; vous sortez de la cabane. La lumière est éclatante de joie. Vous souriez. Vous riez avec votre enfant intérieur et vous gambadez ensemble, à l’unisson dans le jardin. Vous roulez dans l'herbe avec lui en riant. Le cœur est en joie, empli de lumière. Vous le ressentez intensément tout au fond de votre poitrine. Votre enfant intérieur est là au cœur de vous.
Il est la vie en vous, le bonheur de vivre et de le ressentir pleinement. Vous êtes assis dans l'herbe, l'âme en paix, l’âme en joie, d'avoir retrouvé cet enfant intérieur en vous, rempli de confiance de vous être ainsi retrouvé. Vous pouvez ressentir cette quiétude dans le mouvement doux, régulier respiration, de votre respiration. Et maintenant à l'unisson dans un sentiment de protection, de sécurité, de tranquillité, de paix intérieure profonde, inébranlable. Il y a là une unité retrouvée avec votre enfant intérieur.
Sa présence vous grandit et vous redonne votre plénitude
Il est temps maintenant de revenir de cette balade dans le jardin de votre enfance. Vous retrouvez le chemin du retour, le cœur en joie, emplit de gratitude pour ce moment de retrouvaille, de connexion avec vous-même. Il est temps de remonter les marches…. Une dizaine à parcourir…. 10….9…. 8 …. 7….6 ….5 ….4….3.... 2 ….1 , voilà vous être en haut du chemin, l’horizon est dégagé. Votre corps est là posé [allongé]… paisible… vous pouvez ressentir les différentes parties de votre corps, les bouger doucement, les doigts de pieds, les doigts des mains, bouger les jambes…. vous pouvez vous assoir, vous étirer, bailler… être là réconcilié , en unité avec vous-même.
Pour écouter la méditation :
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